Bienvenue sur le blog de ToF', une escale dans sa balade labyrinthique.
AVOUEZ ! Vous êtes là, à siroter votre arrogance, tout en vous demandant de qui peut bien être la silhouette qui s'avance vers vous, lentement mais sûrement. À mesure de sa marche, vous réalisez qu'il s'agit d'une courbe familière que vous finissez par...
Pris d'un besoin urgent de respirer, nous descendions du car pour nous éparpiller tels des pigeons survoltés. Tout au long du trajet, je n'avais cessé de contempler en silence la naturelle sociabilité de Camille. A mon grand dépit mutique, je ne crois...
"Le propre du militaire est le sale du civil." Boris Vian "Je n'ai jamais voulu avoir d'enfants, de peur de faire un petit soldat, un militaire, un tueur. On n'est jamais sûr..." Arletty De cet homme, j'ai cherché de longues années durant une sorte de...
Les Etats Généraux étaient déjà bien entamés et tandis que des signes avant-coureurs de Terreur parsemaient ici et là dans l'atmosphère bouillonnante, les copains et moi étions concentrés à nous vêtirs méticuleusement de nos pantalons larges et nos bonnets...
Ecrit le 9 mai 2008 ***A la suite d'un texte de Baptiste Roux, “Le narrateur disgracieux” (qui faisait lui-même suite au "Canard exquis", texte collectif lui-même lancé après un commentaire d’Hosannam, sur un forum littéraire) ... ————————————————————————————-...
De cet homme, j'ai cherché, de longues années d'enfance durant, une sorte de "troisième oeil" que je pensais enfouie sous de solides amas de résistance tenace aux émotions. C'est en vain que j'ai cherché la petite lueur éclatante fixée à la pupille, celle...
Je suis à deux doigts de devenir un légume intellectuel. Je me suis résigné à cet état d’être. Celui dans lequel j’ai « surmonté » l’éloignement par l’oubli, ou plutôt par la non pensée, mais qui implique du même coup la dissolution d’une saveur précieuse...
Pour consulter vos messages, faites le 1. Le répondeur pâlit de tant d’inquiétudes, d’urgences et de sombres annonces. Les trémolos des uns et des autres finissent par se mélanger dans mes oreilles, dans ma tête. Mon sommeil nocturne, hospitalisé lui...
Gustave Doré, "La chute des anges", illustration pour "Le paradis perdu" de John Milton (universalis.fr) A trop de réflexion qui tourne en boucle pour retarder l'instant où me mouiller deviendra urgent, je futilise mes restes de neurones atrophiés d'un...
Egon Schiele L'odeur du bois se mêlait à celle de l'assouplissant des draps. Sa chevelure, si fine, si douce, volait aux souffles de mes désirs. Son visage est celui que je recherche encore aujourd'hui. Je peux en croiser tous les jours, ou pas du tout....